L'Hebdo #132: Deux scénarios possibles pour les tarifs douaniers et leurs impacts sur l’économie et les marchés financiers et comment choisir ses fonds obligataires dans le contexte actuel ?

📈 Les news qui ont fait bouger les marchés cette semaine

1. Une reprise spectaculaire à Wall Street, mais loin d’être rassurante

La semaine boursière a été marquée par un rebond impressionnant des actions américaines… juste après une chute tout aussi vertigineuse. Le S&P 500 a grimpé de 5,7 % après avoir perdu 9,1 % la semaine précédente. Ce n’est pas une simple reprise technique : c’est une réaction directe à une intervention politique précipitée. L’administration Trump, confrontée à un risque de panique sur les marchés, a temporairement levé certaines surtaxes douanières décidées quelques jours plus tôt. Ce rétropédalage n’a pas été motivé par une amélioration économique ou un changement de cap stratégique, mais bien par la pression des marchés eux-mêmes.

Le signal d’alerte est venu du marché obligataire : le taux à 10 ans américain s’est envolé vers 4,5 %, ce qui traduit une forte nervosité des investisseurs. Quand les grandes banques américaines cessent d’acheter de la dette publique et préfèrent vendre leurs obligations pour générer des liquidités, cela devient un message très clair envoyé à la Maison Blanche. Ce sont ces tensions, plus que des signes tangibles de reprise économique, qui ont forcé un recul tactique sur les droits de douane. L’administration américaine n’a rien réglé sur le fond, mais a tenté de regagner du temps. Le calme actuel sur les marchés est donc fragile : il repose sur des décisions improvisées plutôt que sur des fondamentaux solides.

 

2. Le secteur des semi-conducteurs, victime collatérale du bras de fer sino-américain

L’un des secteurs les plus exposés à la guerre commerciale reste celui des semi-conducteurs. Cette semaine, Nvidia a été touchée de plein fouet par une nouvelle vague de restrictions américaines sur l’exportation de certaines puces vers la Chine. Le groupe a dû annoncer une charge exceptionnelle de 5,5 milliards de dollars pour refléter l’impact potentiel de ces décisions. En parallèle, ASML a publié des résultats décevants, notamment une baisse inattendue des commandes. L’ensemble du secteur a été malmené en Bourse, et l’effet domino s’est fait sentir bien au-delà du seul domaine technologique.

Les tensions entre Washington et Pékin ne se limitent plus à des effets d’annonce : elles se traduisent désormais par des mesures concrètes qui perturbent les chaînes de valeur. En réponse, la Chine a interdit à ses compagnies aériennes de réceptionner des avions Boeing, ciblant directement un secteur emblématique de l’économie américaine. Même les produits destinés spécifiquement au marché chinois, comme certaines puces H20 conçues pour respecter les anciennes restrictions, sont désormais soumis à des licences d’exportation délivrées au cas par cas.

Malgré quelques signaux de détente, comme l’idée d’une reprise des négociations ou l’ouverture du dialogue avec certains pays asiatiques, la tendance générale reste au durcissement. Et cette incertitude, encore amplifiée par les performances mitigées des grands groupes technologiques, continue de faire pression sur les marchés. L’or, valeur refuge par excellence, a battu de nouveaux records au-dessus de 3300 dollars l’once. Quant au VIX, l’indice de la peur, il reste à des niveaux élevés, preuve que les investisseurs restent sur le qui-vive.

 

3. Scott Bessent et la Fed tentent de reprendre le contrôle du récit économique

Face à l’instabilité provoquée par les décisions politiques récentes, deux acteurs ont émergé cette semaine comme des figures de stabilisation : Scott Bessent, conseiller économique de l’ombre au sein de l’entourage de Donald Trump, et la Réserve fédérale américaine. C’est notamment grâce à Bessent que l’administration a entamé un virage plus modéré sur les droits de douane. Ancien gérant de hedge fund, il a une compréhension fine des marchés et a su convaincre Trump qu’il fallait tempérer le ton, au moins provisoirement. Son intervention aurait notamment été motivée par l’alerte donnée par les banques américaines, qui n’ont pas participé aux dernières adjudications de dette et ont dû vendre massivement leurs bons du Trésor.

En parallèle, la Fed a multiplié les interventions publiques pour rassurer les marchés. Plusieurs de ses responsables ont affirmé que la banque centrale resterait vigilante et prête à intervenir pour maintenir la stabilité financière. Mais cette communication plus active ne doit pas faire illusion : comme l’a souligné Jerome Powell, la politique commerciale actuelle risque d’alimenter l’inflation tout en freinant la croissance. Ce constat, désormais exprimé clairement par le président de la Fed, a fortement secoué les marchés : Wall Street a terminé la journée de mercredi en forte baisse, plombée à la fois par les propos de Powell et par l’annonce des nouvelles restrictions visant Nvidia.

En résumé, si la Réserve fédérale et Scott Bessent essaient de ramener un peu d’ordre, leurs marges de manœuvre sont limitées. Ils ne peuvent pas annuler les décisions de la Maison Blanche, mais seulement en limiter les effets secondaires. La Fed ne veut pas servir de filet de sécurité automatique (“Fed put”) à chaque erreur politique. Ce nouvel équilibre instable risque d’entretenir la volatilité, avec une alternance de mini-rassurances et de nouvelles inquiétudes selon l’actualité du jour.

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📰 Le dossier de la semaine : Tarifs douaniers : deux scénarios possibles et leurs impacts sur l’économie et les marchés financiers

Les marchés financiers restent sous tension alors que la question des tarifs douaniers continue d’alimenter l’incertitude économique mondiale. La semaine dernière encore, les indices ont évolué en ordre dispersé : le S&P 500 a reculé de 1,5 %, tandis que le marché canadien (TSX) a progressé de plus de 2 %. Sur l’année, l’indice américain affiche une baisse d’environ 10 %, contre -2 % pour le marché canadien.

Cette volatilité persistante s’explique en grande partie par les décisions commerciales des États-Unis, notamment les nouvelles restrictions à l’exportation de semi-conducteurs vers la Chine, qui ont pénalisé de grands groupes américains du secteur. Par ailleurs, la Réserve fédérale (Fed) a réaffirmé sa prudence face aux baisses de taux, les hausses tarifaires risquant d’alimenter à la fois l’inflation et le ralentissement économique.

Dans ce contexte, deux trajectoires tarifaires se dessinent pour les mois à venir. Examinons leur impact potentiel sur l’inflation, la croissance, les politiques monétaires et les marchés financiers.

 

Scénario 1 : une hausse modérée des tarifs

 

Ce scénario est actuellement considéré comme le plus probable. Les droits de douane resteraient autour de 10 % pour la majorité des partenaires commerciaux des États-Unis, tout en maintenant des taux plus élevés pour certains secteurs stratégiques comme l’automobile, l’acier ou l’aluminium, en particulier dans les échanges avec la Chine.

 

Inflation et croissance : une tension mesurée mais réelle

Dans ce scénario modéré, l’inflation progresserait doucement, les entreprises répercutant progressivement les hausses de coûts sur les prix à la consommation. Aux États-Unis, l’inflation sous-jacente pourrait grimper entre 3,5 % et 4 %, contre environ 2,4 % aujourd’hui. 

La croissance économique ralentirait également, sans tomber en récession. Le PIB américain pourrait passer de 2,8 % à environ 1 à 1,5 %, tandis que la croissance canadienne glisserait sous la barre des 1 %. Un trimestre de croissance négative n’est pas exclu, mais une contraction prolongée reste peu probable.

 

Politiques monétaires : entre prudence et réaction

Les banques centrales, coincées entre inflation et ralentissement, devront ajuster leur stratégie. La Fed a déjà indiqué qu’elle comptait attendre des données plus claires avant d’agir. 

Si l’activité venait à se dégrader davantage, des baisses de taux pourraient intervenir dès juin, avec deux ou trois réductions attendues aux États-Unis.

 

Réaction des marchés

Les marchés actions devraient rester volatils, mais sans nouvelle chute brutale. Dans un environnement de croissance ralentie et d’inflation modérée, les bénéfices des entreprises pourraient être revus à la baisse, mais resteraient positifs. Les rendements boursiers seraient modestes, avec des performances stables ou légèrement positives sur le S&P 500 et le TSX.

Les obligations d’État, quant à elles, conserveraient un rôle central dans les portefeuilles diversifiés. Les rendements des obligations américaines à 10 ans devraient osciller entre 4 % et 4,5 %, et ceux des obligations canadiennes entre 2,75 % et 3,25 %, avec une tendance à la baisse en cas d’assouplissement monétaire.

 

Scénario 2 : une envolée des tarifs

 

Même si elle semble moins probable, l’hypothèse d’une forte montée des barrières douanières ne peut être exclue. Dans ce cas, les tarifs américains sur les importations canadiennes grimperaient jusqu’à 10 %, voire plus sur certains secteurs stratégiques. Le taux moyen global passerait alors à environ 15 % pour les exportations canadiennes.

 

Inflation élevée et récession probable

Une telle hausse des tarifs provoquerait une flambée des prix. L’inflation pourrait grimper vers 4 à 5 %, tandis que la croissance chuterait : récession probable pour les deux économies, avec contraction du PIB et montée du chômage.

Face à cette situation, les banques centrales agiraient plus rapidement. Des baisses de taux plus marquées seraient envisagées, avec au moins trois réductions aux États-Unis dans l’année.

 

Un choc pour les marchés financiers

En cas de récession, les indices boursiers entreraient en marché baissier. Le S&P 500 pourraient chuter de 20 % ou plus par rapport à leurs sommets récents.

Les investisseurs se tourneraient vers des actifs défensifs. Les obligations bénéficieraient d’un mouvement massif vers les valeurs refuges, faisant baisser encore les rendements. Les portefeuilles diversifiés, axés sur la qualité, permettraient alors de limiter la casse.

 

Ce que les investisseurs doivent retenir

Quel que soit le scénario, la volatilité restera élevée dans les mois à venir. Mais plusieurs éléments peuvent venir contrebalancer les effets des hausses de tarifs :

  • Des réformes fiscales sont en préparation aux États-Unis, avec un objectif de relance par la baisse d’impôts et la simplification réglementaire.

  • Les banques centrales pourraient intervenir plus rapidement si la conjoncture se dégrade.

À moyen terme, l’innovation et l’adaptation des entreprises pourraient atténuer l’impact des nouvelles contraintes économiques.

 

Stratégie de portefeuille en période d’incertitude

 

Mieux vaut éviter les décisions impulsives. Les années avec forte incertitude ne sont pas rares, et deux à trois corrections par an sont fréquentes. L’important, c’est de rester investi avec une vision de long terme.

Voici quelques repères :

  • Diversifiez vos placements entre actions, obligations et classes d’actifs alternatives.

  • Rebalancez votre portefeuille si certains secteurs ou zones géographiques ont surperformé ou sous-performé.

  • Gardez une réserve de liquidités pour faire face à l’imprévu sans être contraint de vendre dans de mauvaises conditions.

  • Profitez des opportunités de marché pour renforcer vos positions sur des valeurs solides à prix attractif.

Rappelons enfin qu’à long terme, le temps passé sur les marchés est plus efficace que les tentatives de market timing. Sur un horizon de 10 à 20 ans, les performances annualisées d’un portefeuille équilibré restent généralement positives, même en tenant compte des crises.

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🏦 Investissement : Fonds obligataires, comment investir dans un marché sous tension en 2025 ?

Dans un contexte marqué par une forte volatilité sur les taux d’intérêt à long terme et une incertitude persistante liée aux tensions géopolitiques et commerciales, les fonds obligataires ne sont pas épargnés. Pourtant, malgré les secousses, cette classe d’actifs conserve une place stratégique dans les portefeuilles, notamment pour les épargnants en assurance-vie ou en PER. Mais alors, dans ce climat incertain, comment sélectionner les bons fonds obligataires ? Quels sont les pièges à éviter ? Et surtout, faut-il encore y investir ? Décryptage.

 

Une année 2025 déjà mouvementée

 

Depuis le début de l’année, les performances des fonds obligataires ont été contrastées. Si certains segments ont d’abord profité d’une accalmie des marchés, l’effet a rapidement été effacé par la remontée des taux américains et les annonces tarifaires agressives de l’administration Trump, qui ont fait bondir les primes de risque.

Les obligations d’État américaines ont d’abord enregistré une hausse de 3,39 % (en dollars), avant de rechuter de 1,35 % sur la première quinzaine d’avril. Et pour les investisseurs en euros, la dépréciation du dollar a aggravé le repli, portant la perte à plus de 6 % sur la période. Une volatilité qui peut surprendre pour un actif réputé défensif.

 

L’Europe : un refuge plus stable ?

 

À l’opposé, les obligations d’État en euros ont mieux résisté. Après un début d’année légèrement négatif (-0,92 % au premier trimestre), elles ont rebondi en avril (+1,05 %). Un signal clair : les investisseurs privilégient désormais les titres libellés en euros, jugés plus stables dans ce climat agité. L’Europe représente aujourd’hui une alternative plus rassurante.

Faut-il pour autant délaisser complètement les obligations en dollars ? Pas nécessairement, ce marché reste majeur dans l’univers obligataire mondial. L’enjeu, c’est de bien gérer le risque de change. De nombreux fonds proposent une couverture contre les fluctuations monétaires, permettant ainsi de diversifier sans subir la volatilité du dollar.

 

Hausse des primes de risque : faut-il s’inquiéter ?

 

La montée des tensions commerciales s’est accompagnée d’une augmentation notable des primes de risque sur le segment obligataire, en particulier aux États-Unis. Le risque de défaut des entreprises, notamment celles les plus endettées, est désormais scruté de près par les gérants.

Pour Mandarine Gestion, cette situation va nécessairement pousser les investisseurs à revaloriser le niveau de risque sur les obligations américaines, en particulier dans le segment du crédit. Si les fondamentaux restent corrects, le ralentissement de la croissance pourrait fragiliser certains émetteurs, en particulier dans les catégories les moins bien notées.

 

Obligations investment grade vs high yield : deux philosophies

 

Dans ce contexte, les stratégies divergent. D’un côté, certains experts recommandent de revenir vers des obligations notées "investment grade", c’est-à-dire les plus solides financièrement, quitte à accepter des rendements plus modestes.

De l’autre, certains investisseurs continuent de miser sur le "high yield", c’est-à-dire des titres à haut rendement. Actuellement, le "high yield" offre des rendements moyens autour de 6,4 %, contre 3,3 % pour les obligations investment grade. Un écart significatif, mais qui s’explique par un niveau de risque bien plus élevé.

 

Les fonds datés : une solution intermédiaire

Pour les épargnants à la recherche de visibilité et de rendement, les fonds obligataires à échéance fixe (ou "fonds datés") représentent une alternative intéressante. Ces fonds remboursent le capital à l’échéance prévue (souvent entre 2 et 5 ans) et versent des coupons réguliers, parfois proches de 6 % bruts.

Selon Guillaume Truttmann (Eiffel Investment), "il faudrait atteindre un taux de défaut de 40 % pour que le capital soit réellement entamé". Même en 2009, en pleine crise financière, ce seuil n’avait pas été franchi.

Attention cependant à bien sélectionner les émetteurs inclus dans ces fonds. Tous ne se valent pas, et un rendement alléchant ne doit jamais faire oublier le niveau de risque sous-jacent.

 

Diversification et patience : les clés d’un bon positionnement

 

Pour les profils prudents ou disposant d’un horizon de placement incertain, les fonds obligataires ouverts et les ETF peuvent également représenter une bonne option. Plus souples que les fonds datés, ils permettent une entrée ou une sortie à tout moment. En revanche, ils nécessitent une meilleure tolérance à la volatilité, car leur valeur liquidative peut fluctuer au quotidien.

Toute façon, dans l’univers obligataire comme ailleurs, il ne faut pas réagir de façon impulsive aux turbulences de marché. Les chocs temporaires ne doivent pas justifier des changements radicaux dans l’allocation du portefeuille. L’essentiel reste la diversification et la discipline.

 

En conclusion, oui, les marchés obligataires sont sous pression. Mais non, cette classe d’actifs n’a pas perdu son utilité. En période d’instabilité, l’obligataire peut toujours jouer son rôle de stabilisateur, à condition de faire les bons arbitrages : qualité des émetteurs, gestion du risque de change, choix de la durée, diversification géographique et sectorielle.

Il n’existe pas de stratégie unique, mais plusieurs combinaisons adaptées à chaque profil. Le plus important reste de rester cohérent avec ses objectifs patrimoniaux et son horizon de placement. Et de garder son sang-froid lorsque les marchés s’emballent.

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💸 Les annonces d’entreprises à noter de la semaine :

  • Vallourec en discussion avec Aldebaran pour la vente de Serimax pour 79 millions d'euros.

 

  • CVC étudierait une offre de 75 milliards de dollars pour le prêteur privé américain Golub Capital, selon le FT.

 

  • LVMH subit une baisse d'activité au T1. Le valeur cotée aux Etats-Unis a réagi en baisse de 5% à l'annonce.

 

  • Publicis en bonne voie pour atteindre ses prévisions annuelles après un T1 solide.

 

  • TotalEnergies prévoit une production d'hydrocarbures dans le haut de la fourchette de ses prévisions pour le premier trimestre.

 

  • B&M prévoit un bénéfice annuel supérieur au milieu de la fourchette prévisionnelle.

 

  • Novo Nordisk met en garde les consommateurs contre des versions contrefaites d'Ozempic aux Etats-Unis.

 

  • Meta tente de convaincre la justice américaine de ne pas le priver d'Instagram et WhatsApp. 

 

  • Apple a vu ses expéditions d’iPhone bondir de 10% au premier trimestre, selon IDC, mais il est difficile d'un tirer des conclusions car le groupe a profité d'achats opportunistes en prévision de hausses de prix.

 

  • Hertz révèle que des pirates informatiques ont volé les données de ses clients.

 

  • KKR signe un accord de 3,1 milliards de dollars pour racheter l'entreprise de services post-marché de S&P Global et CME.

 

  • Nvidia va faire fabriquer des puces IA entièrement aux Etats-Unis.

 

  • Edenred publie un CA opérationnel proches des attentes et signale un environnement difficile en Europe.

 

  • Hermès devient la première capitalisation boursière parisienne, devant LVMH. Hermès qui affiche une croissance de 7% au premier trimestre, légèrement en deçà des attentes.

 

  • ASML affirme que les droits de douane assombrissent les perspectives pour 2025 et 2026 après un T1 poussif.

 

  • Heineken publie des ventes du T1 qui ont légèrement dépassé les prévisions.

 

  • Figma dépose un dossier confidentiel d'introduction en bourse aux Etats-Unis après l'échec de l'accord de 20 milliards de dollars avec Adobe.

 

  • Honda dément envisager de transférer une partie de sa production automobile du Mexique et du Canada vers les États-Unis.

 

  • BioMérieux annonce une hausse du CA au T1, mais l'impact annuel de l'effet de change est revu à la hausse.

 

  • Lagardère a levé 225 millions d'euros via un placement privé de Schuldschein.

 

  • Moncler dépasse les attentes au T1.

 

  • Intel devra obtenir une licence pour exporter des puces IA vers ses clients chinois, selon le Financial Times.

 

  • TSMC publie un bénéfice net en hausse de 60,3% au T1.

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Source : Les Echos, Investir, Investing, ZoneBourse, Reuters, ABC Bourse

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