L'Hebdo #152 : Les marchés font la sourde oreille au « shutdown » américain et les performances de l'argent qui surpassent l'or

Cette newsletter a été rédigée avant l’annonce, ce vendredi 10 octobre, de Donald Trump concernant la hausse de 100 % des droits de douane imposés à la Chine.

📈 Les news qui ont fait bouger les marchés cette semaine

1. IA et semi-conducteurs en tête

 

L’IA dicte encore le tempo. Le rally s’est concentré sur les fabricants de puces et tout ce qui gravite autour des data centers. Le Philadelphia Semiconductor Index gagne environ 17,5 % sur un mois, porté par des annonces XXL (accord OpenAI–AMD avec commande massive et option de 10 % au capital), tandis que les géants américains continuent d’investir à marche forcée dans l’infrastructure. Résultat : Wall Street enchaîne les records malgré quelques prises de bénéfices en milieu de semaine. En Europe, la tendance positive tient, mais la France décroche : le CAC 40 perd 2,02 % sur la semaine, sous l’effet du bruit politique domestique. A l’inverse, le Japon surperforme : la perspective d’une Première ministre pro-relance et d’une politique monétaire accommodante propulse le Nikkei 225 à +5,25 % sur la semaine, avec un yen affaibli qui soutient les exportateurs. En toile de fond, le marché parie sur un “super-cycle” IA : marges immédiates chez les vendeurs d’équipements et de puces, attentes plus prudentes sur les logiciels/services où les capex explosent. Ce biais pro-tech rend les indices plus sensibles aux news IA et à la micro (résultats et guidances) qu’aux statistiques macro classiques.

 

2. Or, argent et bitcoin attirent les flux

 

Face aux doutes politiques et à un dollar irrégulier, les flux se dirigent vers les réserves perçues comme refuges. L’or dépasse 4 000 $/oz (soutenu par des achats de banques centrales et les ETF), l’argent touche 50 $/oz dans un marché tendu par l’offre, et le bitcoin inscrit un plus-haut historique au-delà de 126 000 $, dopé par des entrées nettes sur les ETF spot. À contre-courant, le pétrole faiblit (Brent autour de 62–63 $), combinant détente géopolitique relative au Proche-Orient et perspective d’une offre américaine élevée en 2025–2026, sur une demande jugée stable. Sur les métaux industriels, le cuivre reste ferme (vers 11 000 $/t à 3 mois) après des perturbations minières au Chili et en Indonésie. Ce mix envoie un message clair : le marché paie la protection (métaux précieux, crypto) tout en finançant la capacité (semi-conducteurs, serveurs) — deux paris différents sur la suite du cycle.

 

3. Politique, banques centrales et saison des résultats

 

Le fil rouge macro reste politique : shutdown prolongé aux États-Unis, tensions verbales Washington–Pékin en fin de semaine, et instabilité gouvernementale en France qui alourdit la prime de risque locale. Malgré cela, le marché conserve un scénario de poursuite des baisses de taux de la Fed d’ici la fin d’année, même si une surprise hawkish ferait mal à des indices proches de leurs sommets. Très court terme, le vrai juge de paix arrive : coup d’envoi des résultats T3 avec les banques américaines (JPMorgan, Wells Fargo, Citi, Goldman Sachs, puis Bank of America et Morgan Stanley), avant les poids lourds européens (ASML, LVMH, Nestlé…). Deux points à surveiller : 

  • la qualité des marges dans la chaîne IA (coûts d’infrastructure vs pricing) et 

  • la visibilité 2026 donnée par les directions. 

En attendant, le dollar se raffermit, l’EUR/USD recule d’environ 0,9 % sur la semaine vers 1,16, et la volatilité pourrait remonter rapidement si les guidances ne confirment pas les attentes élevées intégrées dans les cours.

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📰 Le dossier de la semaine : Les marchés font la sourde oreille au « shutdown » américain, du moins pour l’instant

Aux États-Unis, la paralysie de l’administration fédérale s’enlise. Le pays est entré dans sa deuxième semaine de shutdown, sans signe d’accord entre républicains et démocrates. Plus de 650 000 fonctionnaires ont déjà manqué leur paie et, si le blocage se prolonge, ils seront plus de trois millions à ne plus être rémunérés d’ici la mi-octobre.
Pourtant, malgré ce climat de blocage politique, les marchés financiers semblent imperturbables. Les investisseurs continuent de parier sur la croissance américaine, soutenue par l’essor de l’intelligence artificielle, la perspective d’une baisse des taux d’intérêt et des profits d’entreprise toujours dynamiques.

 

Une paralysie politique qui s’étire

 

Ce nouveau shutdown est déjà le quatrième plus long de l’histoire américaine. Au Congrès, la situation est figée : la Chambre des représentants est en pause, le Sénat a ajourné ses travaux après un septième échec de vote, et aucune solution n’émerge sur les sujets budgétaires. Les discussions achoppent notamment sur des mesures de santé intégrées au budget temporaire.
Sur le plan économique, l’impact reste pour l’instant contenu, mais il se fait progressivement sentir. Les services fiscaux sont ralentis, des dossiers d’aides fédérales sont gelés, et plusieurs programmes sociaux pourraient être temporairement interrompus. Les économistes rappellent que ces blocages ont souvent un effet limité sur la croissance, car l’activité se rattrape dès la réouverture. Toutefois, plus le shutdown dure, plus la perte se creuse : au-delà de trois semaines, la baisse du PIB trimestriel pourrait atteindre 0,2 point de croissance.

 

Les marchés de l’emploi pourraient également souffrir : les salaires non versés pèseront temporairement sur la consommation, et plusieurs entreprises sous contrat avec l’État verront leurs revenus amputés. Pour l’heure, ces perturbations n’inquiètent pas encore Wall Street, mais une prolongation de plusieurs semaines pourrait fragiliser la dynamique observée depuis le printemps.

 

Une économie qui continue d’avancer

 

Malgré le bruit politique, l’économie américaine montre une réelle résistance. Selon la Réserve fédérale d’Atlanta, la croissance du PIB pourrait encore dépasser 3,5 % au troisième trimestre, soutenue par une consommation solide et par l’explosion des investissements dans l’intelligence artificielle.
Les géants technologiques comme Amazon, Google, Meta ou Microsoft annoncent des plans d’investissement colossaux : près de 400 milliards de dollars seront consacrés dès l’an prochain à l’IA et aux infrastructures numériques, soit environ 30 % de l’ensemble des dépenses d’investissement du S&P 500.

 

Ces investissements massifs entretiennent une dynamique économique atypique. Le cycle actuel ne repose pas sur la dette publique ou la relance budgétaire, mais sur la révolution technologique en cours. L’intelligence artificielle alimente les gains de productivité, les créations d’emplois dans le secteur numérique et la valorisation des entreprises cotées. Cette tendance explique pourquoi, malgré la fermeture de Washington, les investisseurs restent optimistes sur les perspectives économiques à moyen terme.

 

La Fed continue d’assouplir sa politique

 

Face à cette conjoncture contrastée (croissance soutenue mais signes de ralentissement de l’emploi), la Réserve fédérale poursuit sa stratégie d’assouplissement monétaire. Après une première baisse de taux de 0,25 point en septembre, le marché anticipe désormais une nouvelle réduction lors de la réunion prévue fin octobre. Les probabilités d’un nouveau mouvement atteignent près de 95 % selon les données de marché.

 

Cette politique s’inscrit dans un contexte d’incertitude statistique : plusieurs agences fédérales étant fermées, la Fed manque de données précises sur l’évolution de l’emploi et de l’inflation. Le rapport mensuel sur l’emploi n’a pas été publié, et les responsables monétaires doivent se fier à des indicateurs privés, plus volatils.


En attendant des chiffres plus complets, Jerome Powell et ses collègues privilégient une approche « prudente mais proactive ». Si les tensions inflationnistes ne se ravivent pas, la banque centrale pourrait ramener progressivement son taux directeur vers une zone neutre, autour de 3 à 3,5 % d’ici 2026.

 

Cette détente monétaire est perçue par les investisseurs comme un signal de soutien durable à la croissance et aux marchés actions. Les secteurs sensibles aux taux (notamment les petites et moyennes capitalisations, la consommation discrétionnaire et les financières) en bénéficient particulièrement.

 

L’or, miroir des inquiétudes budgétaires

 

Pendant que les indices américains tutoient leurs sommets, l’or atteint des records historiques. Le métal jaune s’échange désormais au-dessus des 4 000 dollars l’once, contre environ 2 600 dollars en début d’année.
Cette flambée interroge les économistes, car elle ne s’explique pas par les taux d’intérêt réels, qui restent relativement élevés (un contexte normalement défavorable à l’or). L’explication semble davantage liée à une crainte de fond : celle d’un déséquilibre durable des finances publiques et d’une perte de confiance dans la capacité des États à maîtriser leur dette.

 

Aux États-Unis, la dette publique devrait dépasser 100 % du PIB dès 2026. Les débats budgétaires sans issue et les tensions autour de la Fed alimentent l’idée que la discipline budgétaire devient de plus en plus difficile à restaurer. Dans ce contexte, les investisseurs institutionnels cherchent à sécuriser une partie de leur patrimoine sur des actifs considérés comme valeurs refuges de long terme, au premier rang desquels figure l’or.

 

Cette ruée vers le métal précieux illustre aussi une forme de défiance envers les banques centrales. Les pressions politiques sur la Fed, les menaces sur son indépendance et la montée des populismes renforcent l’intérêt pour les actifs tangibles. Pour autant, les analystes appellent à la prudence : après une telle hausse, le risque de correction est réel. Mieux vaut, selon eux, privilégier une exposition diversifiée à l’ensemble des matières premières, plutôt qu’un pari isolé sur l’or.

 

Vers un retour de la volatilité

 

Après plusieurs mois de hausse quasi ininterrompue, les marchés actions pourraient connaître un retour de volatilité. L’indice S&P 500 a progressé de plus de 30 % depuis avril sans connaître de correction significative. Ce calme boursier exceptionnel (près de 50 séances consécutives sans repli supérieur à 1 %) ne peut durer éternellement (excepté ce vendredi 10 octobre). 


Or, le mois d’octobre est traditionnellement l’un des plus agités de l’année, marqué par des volumes plus faibles et des mouvements plus brusques. À cela s’ajoutent plusieurs catalyseurs potentiels : la prolongation du shutdown, les tensions commerciales avec la Chine, les publications de résultats d’entreprises et l’attente des prochaines décisions de la Fed.

 

Dans ce contexte, une phase de consolidation serait saine. Elle permettrait de réévaluer les valorisations après un rally de plusieurs mois et d’offrir des points d’entrée plus attractifs pour les investisseurs à moyen terme. Les corrections de 5 à 10 %, fréquentes en année boursière normale, constituent souvent des opportunités pour renforcer les positions sur les segments de qualité.

 

Perspective : rester investi, mais ajuster

 

La situation actuelle appelle à la prudence active plutôt qu’à la peur. Le blocage politique à Washington crée du bruit, mais ne remet pas en cause les fondamentaux de l’économie américaine : une consommation résiliente, une politique monétaire plus souple et des entreprises qui continuent d’afficher des marges solides.

 

Pour les investisseurs, le message est clair : rester exposé aux actions, notamment aux grandes capitalisations américaines positionnées sur les thématiques de l’intelligence artificielle et de la transition technologique, tout en diversifiant vers des secteurs cycliques ou des valeurs de taille intermédiaire. Les portefeuilles peuvent aussi être équilibrés avec une part d’obligations de bonne qualité, offrant aujourd’hui un rendement redevenu attractif et un rôle protecteur en cas de correction.

 

L’heure n’est pas au désengagement, mais à la gestion fine des risques. La volatilité attendue en octobre ne doit pas être perçue comme une menace, mais comme une occasion de repositionner les portefeuilles à bon prix, dans une perspective de moyen terme. Car au-delà du tumulte politique, les fondamentaux restent solides. Et tant que la croissance américaine avance, les marchés, eux, continueront de regarder plus loin que Washington.

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🏦 Investissement : L’argent surclasse l’or, le métal gris s’impose comme la nouvelle star des matières premières

Alors que tous les regards étaient tournés vers l’or et son record historique à plus de 4 000 dollars l’once, l’argent a créé la véritable surprise de 2025. Moins médiatisé, mais tout aussi impressionnant, le métal gris a vu sa valeur grimper de plus de 70 % depuis le début de l’année, contre environ 50 % pour le métal jaune. Une performance spectaculaire, qui s’explique autant par la recherche de sécurité des investisseurs que par la vigueur de la demande industrielle liée à la transition énergétique.

 

Une envolée historique sur un marché désormais mature

 

Jeudi dernier, le prix de l’argent a atteint 49,7 dollars l’once à Londres, soit son plus haut niveau jamais enregistré par la London Bullion Market Association, la référence mondiale pour les métaux précieux. Il a ainsi effacé le précédent sommet de janvier 1980, époque où les célèbres frères Hunt, deux magnats texans du pétrole, avaient tenté de « corneriser » le marché en achetant des volumes massifs de métal physique et de contrats à terme. Leur spéculation avait alors fait flamber les prix jusqu’à 50 dollars avant de s’effondrer brutalement lors du tristement célèbre « Silver Thursday ».

 

Cette fois, le scénario est bien différent. Le marché de l’argent est aujourd’hui beaucoup plus liquide, réglementé et globalisé. L’envolée actuelle ne repose pas sur une manipulation mais sur des facteurs économiques structurels. Les investisseurs institutionnels, les fonds spécialisés et même certains États se repositionnent sur les métaux précieux pour se protéger de la montée des risques financiers et géopolitiques.

 

Or et argent : deux refuges dans un monde instable

 

Comme l’or, l’argent est considéré comme une valeur refuge. Il attire les capitaux dans les périodes d’incertitude, lorsque les marchés actions deviennent volatils et que les politiques monétaires semblent à bout de souffle.
La liste des inquiétudes actuelles est longue : endettement public record aux États-Unis, menaces de guerre commerciale, ralentissement économique en Europe et en Chine, mais aussi tensions politiques autour de la Réserve fédérale américaine, régulièrement prise pour cible par Donald Trump.

 

Dans ce climat, la quête d’actifs tangibles s’intensifie. Les investisseurs institutionnels cherchent à se protéger contre l’érosion monétaire et la faiblesse attendue du dollar, accentuée par les futures baisses de taux d’intérêt de la Fed.
Les analystes d’UBS soulignent d’ailleurs que « les prix de l’argent sont dopés par la crainte d’une dégradation des finances publiques américaines et par les anticipations d’un affaiblissement du dollar ».

 

Les marchés boursiers, eux, apparaissent fragiles. Les grands indices américains ont enchaîné les records cette année, portés par l’enthousiasme autour de l’intelligence artificielle. Mais cette hausse vertigineuse s’accompagne désormais de signes de surchauffe : valorisations élevées, attentes irréalistes et volatilité en embuscade. Dans ce contexte, de nombreux investisseurs préfèrent renforcer leur exposition à l’or et à l’argent, perçus comme des abris durables.

 

L’argent, un métal précieux… mais aussi industriel

 

Si l’argent suit souvent les mouvements de l’or, il se distingue par une dimension industrielle forte qui amplifie ses tendances haussières. Il est utilisé dans de nombreux secteurs stratégiques : électronique, médecine, batteries, panneaux solaires, automobile électrique… Autant de domaines portés par la transition énergétique et la révolution numérique.

 

Selon les données de l’Institut de l’argent, la demande mondiale dépasse désormais l’offre pour la cinquième année consécutive. Les industries de haute technologie consomment toujours plus de métal gris, tandis que les capacités de production minière restent contraintes. Résultat : le marché mondial de l’argent s’installe dans un déséquilibre structurel, soutenant durablement les prix.

 

Les experts d’UBS rappellent que « la demande industrielle de l’argent, notamment dans le photovoltaïque et les composants électroniques, agit comme un puissant levier de soutien, bien au-delà de la seule dimension spéculative ». De son côté, la banque ING souligne que cette conjonction entre demande industrielle et attrait refuge fait de l’argent un actif hybride unique, capable de profiter à la fois des phases de tension économique et des cycles d’investissement technologique.

 

Une trajectoire qui pourrait se prolonger

 

Sur la base des tendances actuelles, plusieurs institutions financières anticipent une poursuite de la hausse au cours des prochains mois. UBS estime que l’argent pourrait atteindre 55 dollars l’once d’ici à la mi-2026, un nouveau record porté par la demande structurelle.

 

Pour les investisseurs, ce mouvement ne se résume pas à une bulle spéculative, mais bien à une revalorisation fondamentale d’un actif longtemps sous-évalué. L’argent combine aujourd’hui trois moteurs puissants : la recherche de sécurité, la faiblesse attendue du dollar et l’essor des technologies vertes.

 

Une alternative complémentaire à l’or

 

L’argent reste historiquement moins cher que l’or (environ 80 fois moins par once) mais il affiche une volatilité plus élevée. C’est ce qui en fait à la fois un complément stratégique et un pari plus dynamique pour les portefeuilles cherchant à diversifier leur exposition aux métaux précieux.

 

À moyen terme, le couple or-argent devrait continuer à évoluer de concert, porté par la baisse attendue des taux d’intérêt réels et la défiance vis-à-vis des devises fiduciaires. L’argent, en revanche, pourrait tirer son épingle du jeu grâce à son ancrage industriel, absent du métal jaune.

 

En résumé, si l’or reste le symbole absolu de la valeur refuge, l’argent en devient la version moderne : à la fois monétaire et technologique. Sa performance spectaculaire de 2025 traduit autant la peur d’un monde plus instable que la confiance dans une économie en pleine mutation énergétique.

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💸 Les annonces d’entreprises à noter de la semaine :

  • Renault réfléchit à des réductions de coûts et pourrait supprimer 3 000 emplois.

 

  • Stellantis prévoit 10 milliards de dollars d'investissements aux Etats-Unis, a appris Bloomberg.

 

  • Novo Nordisk prévoit de rendre la pilule contre l'obésité disponible en ligne une fois qu'elle aura été approuvée, selon Bloomberg.

 

  • Sam Altman (OpenAI) a rencontré TSMC, Foxconn, Samsung et SK Hynix pour accélérer la production mondiale de puces d'IA.

 

  • Les ventes mondiales de Kia ont augmenté de 7,3% en septembre.

 

  • Hopium discute d'une coentreprise avec Pegase System dans le marché du stationnaire.

 

  • Tesla devrait dévoiler un modèle Y moins cher pour relancer ses ventes.

 

  • Spotify annonce que ses utilisateurs peuvent intégrer Spotify dans leurs conversations ChatGPT.

 

  • Rio Tinto, Mitsui et Nippon Steel affectent 733 millions de dollars à un projet d'extraction de minerai de fer en Australie.

 

  • Crédit Agricole acquiert une participation minoritaire de 9,9% dans la banque coopérative belge Crelan.

 

  • Legrand signe le rachat de Cogelec et déposera une OPA à 29 EUR par action pour désintéresser les minoritaires.

 

  • Air Liquide renforce ses activités aux Etats-Unis.

 

  • Un fonds UBS est exposé à 30% à la faillite de l'équipementier automobile First Brands

 

  • Walt Disney acquiert les droits de la série de livres "Impossible Creatures" pour une franchise cinématographique.

 

  • JPMorgan consacre 2 milliards de dollars par an au développement de technologies d'intelligence artificielle, selon son CEO.

 

  • TSMC dépasse les prévisions avec un chiffre d'affaires record de 32,5 milliards de dollars au troisième trimestre.

 

  • S&P relève la note d'Unicredit à "A-" avec perspective stable.

 

  • Instagram (Meta) explore la possibilité d'une application TV dédiée à la vidéo, selon Bloomberg.

 

  • L'ancien Premier ministre britannique Rishi Sunak prend des postes de conseiller chez Microsoft et Anthropic, selon le FT.

 

  • Succès de l'IPO de Vérisure à Stockhom. 

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Source : Les Echos, Investir, Investing, ZoneBourse, Reuters, ABC Bourse

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